Les couchers de soleil, la nature, les animaux, tous les véhicules, nos villes et leurs monuments : photo après photo vous aimeriez partager cela avec des amis sans querelles d’experts en réglages. Vous êtes à la bonne adresse ! Photos personnelles uniquement. Les édifices du pouvoir ou des religions sont acceptés, mais les idées politiques ou religieuses ne le sont pas. Non plus les insultes ni la haine: politique, religieuse, raciste, sexiste, homophobe …ni les demoiselles accueillantes.
Pas très sympathique cette bestiole... tu sais pourquoi ils ont mis un dragon et pas un autre animal?
RépondreSupprimeron c'est spéciale comme décoration la nuit ça doit faire peur
RépondreSupprimersurtout que tu as déjà peur le jour..
Supprimeren fait, il y en a 3 et peut être qu'il y a des petits plus loin..
RépondreSupprimerPourquoi ces dragons ?
RépondreSupprimerJ’ai trouvé la raison pour laquelle on trouve ces dragons, l’histoire du Poitou
RépondreSupprimerCes sculptures sont devenus au fil des ans l'un des symboles de la ville. C'est la légende du Soldat et du Dragon qui est à l'origine de cette implantation.
L'histoire se déroule vers la fin du 17e siècle.
Une sorte d'énorme serpent ailé, s'était réfugié dans un vaste souterrain, du côté de l'actuelle avenue Saint Jean.
On raconte qu'il sortait de son repère, pour enlever des habitants. On essaya de le tuer, en vain. Un soldat, nommé Jacques Allonneau, condamné à mort pour désertion, sollicita alors sa grâce et en échange, proposa de tuer le monstre. Ce qui lui fut accordé.
Allonneau revêt une armure d'acier. Son visage est également couvert d'un épais masque de verre, pour le protéger du venin du monstre. Armé d'une lance et d'un long poignard, il s'avance vers l'antre de la bête. Il parvient à blesser mortellement le dragon en lui enfonçant son glaive dans la gorge.
Croyant la bête morte, il ôte son casque de verre. Bien mal lui en pris. Dans un dernier souffle, le dragon lui crache du venin au visage
Alloneau décède en même temps que la bête.
En reconnaissance de son sacrifice, un tombeau fut érigé dans le cimetière de l'hôpital général. Il fut l'objet d'une grande vénération de la part des Niortais pendant de longues années. Un soldat couvert d'une armure était représenté sur la pierre de sa tombe. Un serpent avec ses ailes qui se dressait en tordant sa queue, était gravé à ses côtés.
En 1992, cette légende locale est illustrée par l'installation de quatre dragons en bronze rue Ricard
Ces sculptures monumentales ont été créées par l'architecte-plasticien Jacques Hondelatte En 2011, les dragons sont déboulonnés dans le cadre des travaux de piétonisation de la rue. Les sculptures sont réimplantées en 2012.
Deux d'entre elles se trouvent depuis lors en haut de la rue Ricard et les deux autres rue du Temple, prolongeant à notre époque, la légende du Soldat et du Dragon.
merci Tatamimie pour cette information
SupprimerMerci Tatamimie pour l'explication de la raison de l'implantation de ces dragons.j'en apprends des choses ici !
Supprimertrès intéressant merci Tatamimie
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