Aucune représentation de l'intérieur de l'abbatiale n'est connue, et l'unique description relativement précise est postérieure à l'incendie de 1760. Quelques stalles subsistent dans l'église d' Asnières-sur Oise, et le maître-autel à Viarmes. Toutefois, l'architecte Louis Vernier a réussi à dresser un plan de l'église grâce à ses efforts de recherche, la reconstruction étant encore prévue à la fin du xixe siècle. Les moines accédaient à l'abbatiale par le collatéral occidental du transept, contiguë au dortoir des moines, et les convers y pénétraient par la première travée à l'extrémité opposé.
Devant les sommations réitérées de la Commune de Paris, le marquis de Travanet fit détruire l'église en 1792. La poudre n'en parvenant pas à bout, les explosions faisant sauter à peine quelques fragments de l'édifice, il fit scier les piliers, les relier entre eux par des chaînes et atteler plusieurs bœufs pour provoquer ainsi l'effondrement de l'édifice. Sa structure se retrouve dans les vestiges de piliers et colonnes. Son élévation est représentée par l'unique tourelle d'escalier du transept qui en subsiste et par les vestiges des neuf travées apparaissant sur le mur septentrionale du cloître.
source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Royaumont
Ce sont de beaux restes.
RépondreSupprimerBel ensemble religieux...
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